Rémi?! Oui, c'est moi!

Ce week-end, les Greffons et moi sommes partis en week-end avec toute notre famille à Brest, nouvelle ville de ma petite soeur âgée de 18 ans qui y fait ses études depuis la rentrée.
(ce qui explique me absence sur Facebook pour celles et ceux qui me suivent là-bas).
Déjà, le fait de séjourner chez ma petite soeur, dans son tout 1ier appart' m'a filé un sacré coup de vieux...

Du coup ça c'est moi demain à l'allure où vont les choses...

Il y a 10 ans c'était moi qui partais à l'assaut de ma vie d'adulte, emménageant dans mon 1ier appart' avec mon mec de l'époque aka celui qui voulait pas lâcher l'affaire (CQVPLA).
Inutile de te dire que débarquer en mode "Maman de mes 2 Greffons" dans le 1ier "chez elle" de ma soeur m'a filé une bonne grosse baffe!

Voilà, une bonne grosse baffe quoi!

Bordel 10 piges...
C'était hier, ce T1bis miteux pris dans la hâte et la précipitation, trop impatiente que j'étais de vivre avec celui que je pensais être l'Homme de ma vie (mouhahaha, la bonne blague!), dans une ville que je détestais mais tout près de mon lycée, persuadée de devoir repiquer ma terminale. En fait j'ai eu mon Bac, en ayant séché toute l'année, sans mettre un seul orteil en cours de tout le 3ième trimestre et sans jamais ouvrir un bouquin...
Oh la bonne nouvelle! (celui qui trouve de quel film est tirée cette réplique gagne toute mon estime!)
Sauf que du coup je me retrouvais coincée pour rien dans la ville la plus lugubre, grise et déprimante, bref la plus pourrie de France.
Pas grave, j'en ai profité pour passer une année à ne rien foutre, ou plutôt à ne faire que de la bonne grosse merde. J'avais commencé à faire absolument n'importe quoi depuis que j'étais avec CQVPLA, et ensemble, nous continuions dans notre lancée, érigeant la "que de la merde attitude" au rang d'art.

Suite à cette piteuse année sabbatique post-bac j'ai fait une petite virée de 2 ans en Normandie (histoire de passer une DEUG de sociologie qui ne me servira jamais à rien), me suis séparée (non sans difficultés) de CQVPLA et ai emménagé à Rennes.


Rennes... la ville ou j'ai rencontré le Papa de mes Greffons, la ville où ils sont nés.
Celle aussi où se trouvent mes amis, du moins la plupart d'entre eux.
Cette ville, capitale de bretonnie, je l'aime d'Amour.
J'y ai passé les nuits les plus folles (et débridées) (et de débauche) de ma jeunesse, y ai fait énormément de rencontres, de très bonnes comme de très mauvaises.
J'y ai fait des études, y ai travaillé, y ai collectionné pas mal quelques amants avant de rencontrer celui qui fera de moi une Mère.
Je ne pouvais pas mettre un pied dehors sans rencontrer une connaissance ou des potes et, même si depuis la naissance de mon Zébu je ne sortais plus du tout le soir, j'y voyais quand même mes copines et amis régulièrement: le temps de boire un café dans le centre, d'y faire du shopping, de putasser sur les radasses... Ou de passer chez les uns, inviter les autres de temps en temps bref, la vie entre potes dans MA ville quoi.

Et puis les aléas de la vie ont fait que je me suis séparée du Papa de mes gnomes, alors enceinte de ma DoDue.
Sous l'impulsion de ma mère inquiète de me savoir seule avec 2 tout petits loin d'elle, je me suis laissée convaincre et ai fini par quitter cette ville que j'aime tant pour me rapprocher des miens.
Au début j'y étais clairement opposée, et puis la force de persuasion d'une maman étant ce qu'elle est, mes "non" se sont mûs en "oui peut-être", puis en "oui d'ici quelques temps" pour enfin abdiquer en "ok-tout-court".

..."Pour ne pas être seule et isolée"...


Fin Juillet 2012, ma DoDue a tout juste un mois, j'ai le bide flasque et l'entre-jambes meurtrie mais qu'importe, nous voilà dans notre nouveau chez nous.
C'est l'été, il fait beau, il fait (presque) (je rappelle que je suis en Bretagne) chaud, ça sent bon le sable chaud, et mon Zébu est devenu la mascotte de tous les gamins du quartier. Les débuts sont prometteurs!

Puis l'hiver (ce gros connard) est arrivé...

Aujourd'hui ça fait 7 mois que j'habite cette bourgade et sur le papier tout va bien.
Mon appartement est superbe,  ma mère et la mer sont à quelques centaines de mètres et la ville la plus proche est Saint-Brieuc, une ville ma foi assez sympathique.
Super!
Sauf que cette virée brestoise, en plus de me filer un sacré coup de vieux, m'a fait réaliser à quel point mon ancienne ville me manque. Voir tous ces djeun's, cette foule, ces centaines de petits et grands magasins, la musique dans la rue, tous ces bars et cafés animés dont les terrasses grouillaient de monde, bref toute cette vie et cette effervescence me manquent! (et pourtant j'ai trouvé Brest bien moins attractive que Rennes).
Dans ma nouvelle ville je ne connais absolument personne, je n'ai pas d'ami(e), pas de copine, pas même de vagues connaissances, appelle-moi Rémi sans ami!

Le centre se résume à un bourg avec des échoppes alimentaires (so funky!) et pour moi qui n'ai pas de voiture, difficile de partir en virée quand ça me chante.
Ca fait des années que je suis habituée à vivre dans une mégapole animée et me retrouver seule dans une si petite commune sans moyen de locomotion autre que les transports en commun c'est... comment dire...  pas la grosse teuf...

Houlà, y'a foule ,aujourd'hui, ça doit être les soldes!

Une question me brûle donc les lèvres (Elie Kakou, si tu m'entends!):
comment fait-on, quand on est Maman pour se (re)faire des amis? 
Hein?!!
Comment on fait pour rompre avec cette pute de solitude?
Non parce que c'est bon, on a passé assez de temps en tête à tête elle et moi, ça y est, j'ai donné, elle peut allez voir ailleurs!
On les rencontre comment, et quand, et où les gens?
Parce que te faire des potes quand tu arrives dans une nouvelle ville dans le cadre de tes études ok, mais quand tu n'es rien qu'une Maman Solo qui ne bosse pas? (du moins pas encore)
(nouvelle ville, pas encore repris le taf, pas de mec, pas de voiture = je sais, je cumule!)
Maman Solo ça veut dire que tu ne peux pas sortir le soir, puis de toutes façons, sortir le soir que tu ne connais personne c'est un peu tendu de la gaine...

Donc on les choppe où les (très) potentiels futurs potes?
A l'école de tes enfants? Mais quand tu y déposes ton gnome, les Mamans elles te disent bonjour, à la rigueur les jours de pumpélup échangent 3-4 mots cordiaux avec toi et basta!
(bon, faut avouer que les gens dans ce coin-ci de la Breizh sont pas vraiment chaleureux, et c'est un euphémisme..).

Donc on fait comment?
Non parce que moi à ne fréquenter absolument aucun adulte autre que ceux de ma sphère familiale, je vais finir par devenir folle! Déjà que je suis fêlée de nature...
Et encore, ma famille je ne la vois que le week-end, ce qui veut dire que du Lundi au Vendredi, les seuls échanges que j'ai avec des adultes sont avec la boulangère, la charcutière (les jours de fête) ou l'équipe de la classe passerelle de mon Zébu.
TOUT le reste du temps je ne fréquente que des individus de moins de 1m20 au nez bien souvent morveux, à la bave sur-développée, me faisant plusieurs fois par jours offrande de mirifiques couches fourrées à la putréfaction...

Paye ta vie sociale!


Alors dis-moi, on fait comment à 27 ans quand on est Maman Solo pour se faire de nouveaux potes, copains, qui pourraient même peut-être devenir un jour (allez soyons foufous!) des amis?

On appelle Thérèse de SOS Amitié en Détresse?

Tics verbaux, phrases cultes et autres preuves de folie douce.

Je sais pas toi mais moi j'ai des tics verbaux et des phrases cultes que je ne peux pas m'empêcher de sortir...

Y'a le devenu (trop) célébrissime "dans ton cul", DTC pour les intimes.
DTC, c'est comme "bref", maintenant que c'est devenu célèbre, ça m'énerve mais, à l'inverse du "bref", j'arrive pas à me retenir...
Enfin si, je me contiens le plus possible.
Mais trop retenir un "dans ton cul", c'est comme surestimer ton périnée...
Tu te retiens, tu te retiens et ça finit par jaillir au moment le moins opportun...

- chez la boulangère, quand elle te demande: "alors, vous habitiez où avant d'emménager ici?
= "dans ton cul"

-variante, à la bouchère ou à n'importe quelle radasse qui, voyant tes enfants métis:
"oh, mais ils viennent d'où ces enfants/ il vient d'où le papa"? (WTF????!)
= "de ton cul"

- ou à ta cousine, celle du côté paternel, tu sais, la branche familiale avec laquelle tu as cessé tout contact...
Ben tu vois sur Facebook que c'est l'anniversaire de sa fille. Tu te dis que tu vas lui souhaiter, que c'est pas de sa faute à la gosse si c'est rien que des gros beaufs racistes de ce côté-ci de ton patrimoine génétique... Déjà que la pauvre gamine a hérité du physique de ses 2 parents, ce qui donne un résultat... Comment dire... A mi-chemin entre le cubisme et l'abstrait.
(Oh ça va, ne me dis pas que tous les enfants sont beaux! Celui qui sort ça est un gros hypocrite! Ou alors il dit ça pour se rassurer, auquel cas on peut pas vraiment lui en vouloir...)
Bref, tu te fends d'un "joyeux anniversaire à ta fille".
Réponse de la cousine: "ah ben quand même!!! T'étais où tout ce temps?!!!!"
= DANS TON GROS CUL (CONNASSE!!!)
(étouffe toi avec le gâteau d'anniversaire de ta gamine moche)



Voilà, trop contenir un DTC nuit à tes relations de bonnes camaraderie avec les cons.



Y'a un autre truc qui nuit mais à ta réputation cette fois, c'est la célébrissime contrepètrie "le choix dans la date".

C'est à dire que moi, on ne peut pas me sortir cette phrase sans que je glousse, ou que je fasse un mauvais clin d'oeil complice (enfin qui se veut complice parce que je sais pas vraiment faire les clins d'oeil en fait... Du coup la personne en face croit que j'ai une poussière dans l'oeil... C'pas plus mal remarque).
Je me dis que c'est pas possible qu'en 2013, des personnes utilisent encore cette phrase sans en connaître le 2dn sens... Surtout pas des gens qui sont amenés à l'utiliser souvent, en donnant moutl rdv par exemple...
Comme mon dentiste.
L'autre fois je me suis fait arracher une dent de sagesse. Il me dit que j'allais devoir revenir pour un en arracher une 2ième. Je lui demande si c'est urgent...
Réponse: -Il faut le faire rapidement oui! Mais je vous laisse le choix dans la date".
Ce à quoi je n'ai pas pu m'empêcher de répondre:
-" jusqu'à ce que je revienne, ça va faire long nan?!"  ... en rigolant quoi...
Il n'a ni rigolé...
Ni compris...
Moment de solitude...
Je dois désormais faire partie de sa liste de patients chelous... A côté des "pu  grave de la gueule" et autres "mange du fromage avant de venir"...


En parlant des "pudlageule", faut avouer que des fois les phrases cultes peuvent te servir, comme le "prenez un chewing gum Emile" a quelqu'un qui te souffle son haleine de raton-laveur en putréfaction en plein face.
Simple et efficace!

Dans la même veine j'aimerais bien pouvoir placer de temps à autre "vous voulez pas un p'tit wisky avant?" mais les gens n'ont plus de savoir vivre: quand tu leur demandes s'ils veulent un verre, ils ne te répondent que trop rarement "juste un doigt".

Au rayon des tics verbaux, j'ai aussi tout un assortiment tiré de mon film culte, j'ai nommé "Le Père Noël Est Une Ordure".

Ainsi, tu ne peux pas me sortir "ça dépend" sans que je réplique "ça dépasse".
Ou "Joyeux Noël" sans que je rajoute automatiquement "Félix".
Ni me montrer un truc hideux sans que je te sorte:  "ah, justement hier encore je me disais qu'il me manquait quelque chose pour sortir mes poubelles!"...

Bon, je vais pas te sortir toutes les répliques, tu vois le genre... J'arrive pas à garder tout ça pour moi, faut que ça sorte!

Ah si, faut quand même que je te parle de ma dernière  monomanie en rapport avec le film!
Je ne peux pas voir une "Thèrèse" sans que ça me fasse penser au cultissime: "je te baise Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur, et je t'encuuuuuuuuuuule Thérèse!!!!". 
A chaque fois je dois lutter contre moi-même pour réprimer LA phrase.
Tu me diras, ça devrait aller, en 2013 on est pas amenés à en croiser à tous les coins de rue des Thérèse...
C'pas faux...
Sauf que ma grand-mère paternelle s'appelle Thérèse...
Et donc un jour, un Dimanche après-midi pour être exacte, repas familial (à l'époque ou j'y allais encore quoi), il devait être 15h, l'heure donc de l'apéro (cherche pas c'est toujours l'heure de l'apéro là-bas, ou l'heure de picoler d'une façon générale).
Qui qu'c'est qui, emportée par... le Ricard... lance à plein poumon LA phrase devant toute la sainte famille?!!?
Hein, qui donc?
Bah y'a comme qui dirait eu un gros blanc...
Le flop de ma life quoi...
C'est à dire qu'on a pas vraiment le même humour eux et moi...
Si j'avais lâché une bonne vielle blague à base de "Bougnoule" ou "Bamboula", ils auraient tous ri à gorge déployée, j'aurais fait mouche...
Mais le "je t'encule Thérèse" n'est pas trop passé...
Déjà que j'étais rien que "la parisienne qui fout rien avec ses études" donc en léger décalage avec eux...
Ils ont pas trop compris la référence, et se sont donc demandé pourquoi je voulais sodomiser ma grand-mère.
J'ai voulu feinter en commençant à chanter une chanson de Sardou pour faire diversion (ils adoooorent Sardou, c'est LA référence là-bas...) (quand je te dis qu'on a pas les mêmes!), mais ça n'a pas pris...
Les Lacs du Connemara ne font pas le poids face à un "je t'encule Thérèse" mal placé...
C'est comme ça, tu peux pas lutter!

Et toi, c'est quoi tes phrases cultes et autres tics verbaux?

Fratrie(s)

Mes tous petits,

21 mois vous séparent quand 21 ans me séparent de mon plus petit frère... Votre tout petit Tonton...
Là tout de suite maintenant, tu as 27 mois mon petit Zébulon.
Toi ma DoDue, tu en auras 6 demain.
Vous êtes encore si petits...
Et déjà une telle complicité vous lie!
Chaque matin ma DoDue, en allant te chercher une fois réveillée, tes petits cris, tes bras qui moulinent dans tous les sens et tes petits gloussement de bébé heureux nous accueillent, ton frère et moi.
Et je reste là, à vous admirer... Béate et tellement fière...
Béate devant les regards que vous vous adressez... Ces regards tellement profonds et puissants qu'ils me parcourent l'échine et explosent littéralement mon coeur de Maman.
Fière de voir que si petits déjà, une réelle et intense complicité vous lie, une union et un Amours tels qu'ensemble vous déplacerez des montagnes.


Et je me souviens...

De mon histoire, de la mienne de fratrie...
Vous êtres 2, je suis l'aînée de 5.
A nous 5 on en a vécues des galères, on en a traversés des tourments...
Souvent quand je confie mon histoire intime et familiale à mes ami(e)s proches, toujours la même réaction... "putain mais vous devriez écrire un livre!".
Et pourtant...
Je pense que si on couchait sur papier l'intégralité de notre "parcours", les gens n'y croiraient pas... Tant le sort s'acharne quelques fois...
On est une famille atypique comme dirait votre Mamounette...
Elle me fait rire quand elle dit ça ma petite Maman!
Atypique... Dans le genre euphémisme on fait pas mieux...
"Et ça continu, encore et encore...
C'est pourtant PAS le début, d'accord, d'accord..."


Quoi qu'il en soit, toutes ces galères, toutes ces putains de tuiles qui nous sont tombées sur le coin de la gueule année après année auront permis de nous souder, plus fortement encore...
On pensait que "plus" serait impossible, qu'on faisait déjà bloc, mais non! Au fil du temps nous nous sommes rapprochés, toujours, encore et encore... Un roc familial... On est pas bretons pour rien!

Alors vous mes petits Greffons, Mes Amours De Ma Vie, j'espère que vous serez aussi soudés que je le suis avec mes frères et ma soeur.
C'est un des mes souhaites les plus chers...
Que vous ferez bloc aussi, mais sans passer par toutes les merdes qu'on a subies...
Que mes enfants et mes futurs neveux et nièces soient un peu épargnés...
Je pense qu'on a pris pour au moins les 3 prochaines générations...
Mais je sais que je rêve, mon coeur de Maman voudrait vous éviter les galères et les peines en tous genres...
Mais ce n'est pas çà la Vie...
C'est aussi dans les pires moments que l'on se construit...
Alors j'espère avec force et rage que toutes les embûches que vous traverserez seront surmontées à 2...
On est toujours plus fort à 2...
Et que les aléas de la Vie vous rapprocheront, encore et encore...


Voilà, je vous souhaite les mêmes relations intenses et uniques que celles que j'aie avec mes frères et ma soeur.
Mais quand je vous regarde commencer à jouer ensemble, à partager des fous rires et des moments de folie, je me dis que c'est en bonne voie!


Puis je me demande...


Quel grand frère seras-tu mon Zébu?

Protecteur? Confident? Intransigeant? Ou tout ça à la fois et plein d'autres choses encore?
- Est-ce que tu iras défendre ta petite soeur dans la cours de récré contre cette petite garce qui ne voudra pas lui prêter le vélo en la choppant par le collbac, lui faisant tes yeux de serial killer et la menaçant de lui péter les dents?
- Est-ce que, en voyant ce grand pousser violemment ta toute petite DoDue de soeur pour lui piquer sa place sur la balançoire, tu fonceras sur lui, ni une ni deux, le menaçant de lui couper tous les doigts avec un sécateur s'il recommence?
-Est-ce que tu  tourneras ta petite soeur vite, vite, vite sur un tourniquet pour la faire rire mais qu'au final elle dégobillera sa galette jambon/fromage?
- Est-ce tu lui fouteras la honte de sa life lors d'une ballade entre frangins en insultant copieusement un couple de vieux frustrés du slaïpe parce qu'ils t'auront justement fait une réflexion de vieux frustés ?
- Est-ce que tu recueilleras toutes ses confidences, sans jamais m'informer de RIEN, comme c'est le cas avec chacun de mes frères et soeur (ce qui rend ma mère folle de rage)?


Et toi ma DoDueDoudou?

- Est-ce que tu passeras au crible chacune des futures copines de Zébu, en étant super désagréable à chaque rencontre, parce qu'elles ne seront jamais assez bien pour ton grand frère? Puis, en apprenant à les connaître, tu te dérideras un peu, leur laissant leur chance mais veillant quand même au grain?
- Est-ce que tu voudras le suivre PARTOUT, ce qui l'énervera passablement au début, puis le rendra fou de rage quand il s'apercevra que certains de ses potes ont de vues sur toi?
- Est-ce que tu voudras imiter chacun de ses gestes, le prenant pour modèle, surtout quand il fera les pires conneries?



Je ne sais pas quel grand frère/petite soeur vous serez, je sais juste que vous allez vivre votre histoire, vous fabriquer VOS SOUVENIRS et que tous les exemples que je viens de citer relèvent des miens.

Mais j'espère que vous continuerez à vous regardez avec ces mêmes yeux remplis d'Amour et de complicité.
Vous allez vous créer vos propres anecdotes, fous rires, conneries et autres dossiers mémorables.
Vous allez souvent me tenir éloignée de toutes vos confidences et cachotteries.
Vous allez certainement couvrir les bêtises de l'un et de l'autre...
J'aurais bien souvent l'impression d'être le dindon de vos farces...

Mais c'est tout ce que je demande!

Que votre complicité grandisse en même temps que vous et se révèle être aussi intense et profonde que celle qui me lie à mes 3 frères et à ma soeur.





Mon TiTi: en quelques mois tu as pris 5 ans et tu deviens au jeune homme... Ca me fait tout bizarre mais je suis fière de l'homme en devenir que tu es!
Ma Ninette: après des 1ières années difficiles, écorchées et saccagées par DJ, jamais je n'aurais pu penser que nous nous rapprocherions autant... La relation qui nous lie aujourd'hui est juste hors norme... Tu me fais du bien, je ne sais pas quel serait mon état psychique sans toi en ce moment mais ce ne serait pas très reluisant...
Mon Berdz: je n'ai pas de mot assez fort pour exprimer à quel point tu me manques... Cette coupure forcée est un supplice pour chacun de nous... Je pense à toi chaque jour, en me levant, en me couchant et tout au long de la journée. Nous avons toujours été proches... Je souffre tellement de cet état de fait que nous subissons tous...
Mon Sanoo: le tout petit Tonton... Tu es un petit garçon profondément gentil et sensible. La relation que tu noues au fil du temps avec Zébulon est elle-aussi hors norme... Il t'admire, t'imite et je suis fière qu'il ait pris un tel modèle! 

Mes 3 frères, ma soeur, aucun de vous ne lira ce billet mais je vous aime, plus que jamais...
Je souhaite à mes Greffons de tisser des liens aussi forts que les nôtres.

Votre grande soeur qui vous aime.